Les échanges thermiques

Théorie

D’après le schéma ci-dessus

Si on comprime à partir de 20°C et de 1 bar absolu à 8 bars absolus, la température de sortie sera de 231°C.

N. B. : on remarque que l’échangeur E1 à plein débit de recompression recevra plus de calories  qu’il ne devra en réchauffer. On peut dire qu’avec un rendement de 80 %, l’air venant de la réserve sera portée à environ 200° C. Puisque nous voulons le chauffer à 300° C, il nous faudra 1/3 du fluide chauffant, soit pour faire court 20 g de gaz au lieu de 60 g.

Dans l’échangeur E2 , on peut aller directement à l’injection. Pour maintenir la pression de E2 qui serait fonction de l’ouverture de l’accélérateur et du réchauffage, il suffit d’avoir une perte de charge acceptable entre la sortie E2 et la turbine.

Température de sortie        300°C

Perte                                  –     69° C

                                  231°C

 Si l’on détend de 8 bars à 1 bar, la température passerait de 231°C à 50°C

Nota : nos relevés montrent que l’air se refroidit moins à la détente qu’il n’a acquis de chaleur à la compression.  Nous pouvons envisager qu’au lieu de passer directement de E2 à la turbine, on passera par l’échangeur E3 qui, soit fera du froid en organisant la détente en conséquence, soit du chaud pour échanger des calories.

Conclusions

De la même façon que nous utilisons pour notre communication publique des schémas et des plans qui ne sont là que pour expliquer nos courbes de température qui, si elles sont exactes, ne sont pas applicables sans précaution.

 Les détails sont définis pour les licenciés potentiels.

Par exemple :

  • Quid de la compression à plus forte pression?
  • Quid des détentes successives avec les échangeurs si on veut travailler jusqu’à 100, 300, 750 bars?
  • Quid des échanges de température quand in fine l’on détend non plus de 8 bars à 1 bar mais de 10, 20, 30, 100,200, 300, 750 bars à quelques centièmes de bars ?